Il ne faut pas dix secondes de réflexion pour comprendre à quel point Garth Ennis, le scénariste de Preacher, DEVAIT écrire une aventure de Ghost Rider. Cette aventure en six épisodes lui permet de traiter ses thèmes favoris, de mettre en scène les anges, les démons, et de jouer avec toute la ménagerie religieuse avec humour et désinvolture. Dans cette histoire, Ghost Rider est extirpé de l’enfer par l’ange Malachi et chargé d’une mission délicate : rechercher et ramener en enfer Kazaan, un démon en fuite au milieu des mortels. Premier souci : Kazaan n’a pas de corps, et peut donc prendre possession de ce qu’il veut. Deuxième difficulté : celui-ci s’est allié à un être humain infâme, Earl Gustav, patron de la Gustav Petroleum. Leur but : forer assez profond pour que l’enfer puisse envahir le Texas. Troisième souci : Ghost Rider n’est pas seul sur la piste de Kazaan, Ruth, archange peu catholique et Hoss, envoyé de l’enfer sont aussi à ses trousses, et ils ne feront pas de cadeau à Ghost Rider.
On retrouve dans cette histoire non seulement les thèmes favoris d’Ennis mais aussi son humour carnassier, limite misanthrope. Exemple : deux anges regardent la terre à distance et jugent les humains : « Ce sont des idiots. Une bande de fornicateurs puants. Comme je dis toujours… on aurait dû garder les dinosaures. » Et ce qui ne gâche rien, c’est que de son côté, le dessinateur,Clayton Crain remplit parfaitement sa part du contrat : son dessin en couleurs directes est démoniaque à souhait, franchement gore, quand il dessine les fanges de senfers et les créatures qui y grouillent, son dessin a ce qu’il faut de lovecraftien pour nous les représenter avec assez d’éclat pour échapper au ridicule.
Sans doute la meilleure aventure de Ghost Rider publiée en français.
Ma note : 8/10
On retrouve dans cette histoire non seulement les thèmes favoris d’Ennis mais aussi son humour carnassier, limite misanthrope. Exemple : deux anges regardent la terre à distance et jugent les humains : « Ce sont des idiots. Une bande de fornicateurs puants. Comme je dis toujours… on aurait dû garder les dinosaures. » Et ce qui ne gâche rien, c’est que de son côté, le dessinateur,Clayton Crain remplit parfaitement sa part du contrat : son dessin en couleurs directes est démoniaque à souhait, franchement gore, quand il dessine les fanges de senfers et les créatures qui y grouillent, son dessin a ce qu’il faut de lovecraftien pour nous les représenter avec assez d’éclat pour échapper au ridicule.
Sans doute la meilleure aventure de Ghost Rider publiée en français.
Ma note : 8/10
Arzak est décidemment branché "comics" en ce moment...
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