Présentation de l’éditeur : A l'est de l'Est, au Nord du Nord, au Sud du Sud, à l'Ouest de l'Ouest, le spectacle était le même. Une espèce de grande désolation. La planète n'était rien d'autre qu'une terre brûlée. Les autoroutes ne menaient plus nulle part. Les océans avaient pris de la consistance ; ils étaient comme gélifiés. C'était le temps de l'après... La belle évolution, contrôlée et quasi parfaite de la génération scientifique et technologique d'hier, avait fini par sombrer. Et l'Homme, qui avait toujours été un loup pour ses congénères, avait rapidement recouvré ses facultés engourdies, ses instincts de mort. C'était le temps de la férocité, de la violence. Le temps des Exécuteurs.
Mon avis : Pour la petite histoire, Budy Matieson est un pseudonyme faussement anglo-saxon derrière lequel se cachent les très français Christian Mantey et Pierre Dubois. Pour la petite histoire toujours, « Survivance » est le premier tome des deux volumes des « Chroniques du retour sauvage », qui préfigurèrent la série Jag qui connaîtra 34 tomes de 1985 à 1994 (d’abord chez Plon, aux Pressses de la Cité puis finalement chez Vaugirard). La série était écrite sous le pseudonyme barbare de Zeb Chillicothe, sous lequel on pouvait encore trouver la plume d’autres auteurs tels que Joël Houssin ou Serge Brussolo.
Dans ce retour sauvage, « Survivance » s’attache au destin de Claymore, un exécuteur, sorte de tueur à gage des temps nouveaux. Ceux qui exercent cette fonction, à l’instar du Samouraï de Melville, suivent un code d’honneur très strict. Ils ne peuvent refuser un contrat, et une fois l’avance reçue, ils doivent l’honorer par tous les moyens, au mépris de leur propre vie. Claymore ne connaît pas d’autre manière de vivre. C’est sa « survivance » à lui.
Comme l’indique le résumé, et le titre de la série, on est dans le post-apocalyptique, quasiment considéré comme un genre à part entière, avec ses codes et ses archétypes. Bien sûr nombre d’entre eux ont été piqués à d’autres genre : western, mais aussi… fantasy. Non pas qu’on ait affaire à l’intervention de la magie, mais le héros, genre musculeux bas de plafond qui aime les armes blanches, possède des petits airs de Conan le barbare. C’est encore plus flagrant lorsque notre ardent héros combat des monstres du genre gros reptiles mutants dans des marais putrides ou tombe amoureux d’une splendide femme plantureuse avec qui il se baigne nu sous les cascades… Ce qui donne lieu à quelques scènes érotico-romantique d’un kitsch absolu.
Vous l’aurez deviné, Survivance n’est pas de la grande littérature. Et le lecteur devra s’armer d’un certain second degré pour apprécier tout le sel de l’aventure. Mais c’est d’une lecture agréable. L’écriture, dans la manière qu’elle a d’aligner les belles phrases ultimes et péremptoires y est pour beaucoup. Aux clichés thématiques s’ajoutent ceux, langagiers, d’une littérature populaire de pur divertissement. L’ensemble s’avère donc cohérent et remplit honorablement son contrat.
Ma note : 6,5/10
Mon avis : Pour la petite histoire, Budy Matieson est un pseudonyme faussement anglo-saxon derrière lequel se cachent les très français Christian Mantey et Pierre Dubois. Pour la petite histoire toujours, « Survivance » est le premier tome des deux volumes des « Chroniques du retour sauvage », qui préfigurèrent la série Jag qui connaîtra 34 tomes de 1985 à 1994 (d’abord chez Plon, aux Pressses de la Cité puis finalement chez Vaugirard). La série était écrite sous le pseudonyme barbare de Zeb Chillicothe, sous lequel on pouvait encore trouver la plume d’autres auteurs tels que Joël Houssin ou Serge Brussolo.
Dans ce retour sauvage, « Survivance » s’attache au destin de Claymore, un exécuteur, sorte de tueur à gage des temps nouveaux. Ceux qui exercent cette fonction, à l’instar du Samouraï de Melville, suivent un code d’honneur très strict. Ils ne peuvent refuser un contrat, et une fois l’avance reçue, ils doivent l’honorer par tous les moyens, au mépris de leur propre vie. Claymore ne connaît pas d’autre manière de vivre. C’est sa « survivance » à lui.
Comme l’indique le résumé, et le titre de la série, on est dans le post-apocalyptique, quasiment considéré comme un genre à part entière, avec ses codes et ses archétypes. Bien sûr nombre d’entre eux ont été piqués à d’autres genre : western, mais aussi… fantasy. Non pas qu’on ait affaire à l’intervention de la magie, mais le héros, genre musculeux bas de plafond qui aime les armes blanches, possède des petits airs de Conan le barbare. C’est encore plus flagrant lorsque notre ardent héros combat des monstres du genre gros reptiles mutants dans des marais putrides ou tombe amoureux d’une splendide femme plantureuse avec qui il se baigne nu sous les cascades… Ce qui donne lieu à quelques scènes érotico-romantique d’un kitsch absolu.
Vous l’aurez deviné, Survivance n’est pas de la grande littérature. Et le lecteur devra s’armer d’un certain second degré pour apprécier tout le sel de l’aventure. Mais c’est d’une lecture agréable. L’écriture, dans la manière qu’elle a d’aligner les belles phrases ultimes et péremptoires y est pour beaucoup. Aux clichés thématiques s’ajoutent ceux, langagiers, d’une littérature populaire de pur divertissement. L’ensemble s’avère donc cohérent et remplit honorablement son contrat.
Ma note : 6,5/10
J'ai bien aimé "Survivance" et le volume qui a suivi et qui constituent ces Chroniques du Retour Sauvage". Même si le 2nd semble bâclé. Dommage qu'un troisième et dernier tome n'ait pas cloturé le cycle d'une manière un peu plus tranquille, moins pressée...
RépondreSupprimerJe viens de lire les deux tomes et contrairement à Alcor j'ai trouvé le deuxième livre nettement plus intéressant et moins caricatural que le premier. Les deux volumes constituent une bonne petite lecture divertissante.
RépondreSupprimerJ'ai lu les deux et je félicite l'auteur pour la qualité d'écriture et le scénario. Ils méritent la note de 10/10 pour le premier et de 9/10 pour le second.
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