mardi 16 août 2011

Pelot Pierre - Aux chiens écrasés - Fleuve Noir, Gore n°59, 1987


Aux chiens écrasés n’est pas un très gros roman. 150 pages comme tous les volumes de la collection Gore, certes, mais qui plus est, avec une grande taille de caractère. On a donc plutôt la sensation d’avoir affaire à une grosse nouvelle qu’un roman, d’autant que la quasi-totalité de l’action se déroule en une soirée et que son rythme incite à en lire la totalité d’une traite.

Difficile de raconter le roman sans déflorer l’intrigue au lecteur potentiel. Sachez qu’il est question de ce qui peut arriver quand une petite fille de 5 ans et son petit frère, bébé de quelques mois, se retrouvent enfermés dans une maison aux pièces qui ne ferment pas avec un chien affamé depuis quinze jours. C’est donc tout à fait malsain, gore et politiquement incorrect. Pelot sait distiller l’angoisse et le suspense sans trop se forcer, comme un vieux routard du roman sûr de ses effets. Et même si la révélation finale sent un tout petit peu le pétard mouillé, on a passé un bon moment à lire cette histoire horrifique qui ravira les amateurs de sensations fortes. Pas une œuvre majeure donc (mais est-ce que l’on attend d’un « Gore » ? ) , mais de la littérature trash dans laquelle un vieux briscard de la littérature populaire s’amuse à nous horrifier.

Ma note : 6,5/10

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