
On le comprend très vite, on n’en saura pas beaucoup plus sur la cause et la nature de la « Jaune ». Ce n’est pas le sujet de Fontana. Il s’intéresse plus à la question de la survie et à la modification progressive de l’environnement des survivants. Le gaz monte de plus en plus, à la manière d’un liquide, et oblige les protagonistes à prendre de la hauteur et à se déplacer de toit en toit. Dès lors on a affaire à un récit d’aventure plutôt classique qui va se jouer sur un laps de temps plutôt court (deux ou trois jours).
C’est là, à mon sens, que sur un sujet analogue, Fontana fait moins fort que Serge Brussolo. Dans crache-béton, avec un sujet proche (une ville sous les pluies dévastatrices de cailloux), il nous racontait l’organisation nouvelle d’une société qui avait du s’adapter au changement. Et l’imagination fertile du maitre y faisait merveille. « La jaune », en revanche, est un récit sympathique mais un peu plat. On a du mal à s’attacher aux personnages, on ne s’ennuie pas le temps de la lecture, car il y a beaucoup d’action, mais il nous reste peu d’image en tête une fois le livre achevé.
Ma note : 6/10
Je ne sais pas pourquoi mais il me tente beaucoup ce livre. Je vais voir si je peux trouver quelque part...
RépondreSupprimerBon, tu es définitivement plus là ? :(
RépondreSupprimer@Fantasio, il semblerait bien, le blog était pourtant bien parti...
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