
La transformation du corps est un des thèmes récurrent de l’œuvre de Brussolo. Et « Les bêtes » peut sans conteste être considéré comme un de ses romans les plus emblématiques sur cette question précise. Il faut en revanche avoir l’esprit bien accroché pour avaler le caractère totalement invraisemblable des mutations décrites ici, et ne jamais perdre de vue que le rationalisme scientifique n’a pas court dans la science-fiction Brussolienne. Ce roman est plus à rapprocher de genres plus anciens, quelque part entre le fantastique, la fable ou le merveilleux. Malgré cette connaissance de l’œuvre, mon goût affiché pour cette dernière et la capacité du maitre à user de son imagination la plus débridée, j’avoue avoir eu un peu du mal avec les dernières péripéties du romans qui mettent en scène des transformations trop extraordinaires que pour paraitre crédibles. Mon sentiment face à ce roman est donc un peu mitigé : il est à la fois très représentatif de l’œuvre, et un peu trop « fou ».
Ma note : 6,5/10
Je possède tous les GDV de brussolo (les dix) après de longues et ruineuses recherches sur le Net. Au fait, j'avais oublié que tu m'avais en lien depuis plus de deux ans (Les lectures d'Oggy) mais ce blog n'est plus ! Tu peux le remplacer par mon nouveau blog créé depuis le mois d'avril : Lectures Diabolik.
RépondreSupprimerLien ici :
http://lectures-sanguinolentes-gore-affreuses-et-necessaires.over-blog.com/#
Tu ne pourras pas y poster de commentaires par contre car je n'ai guère le temps d'y répondre.