Pour moi, la lecture de quelques œuvres de Gilles Morris a été une belle découverte. Pas de celle qui change une vie ou marque à jamais la mémoire d’un lecteur. Mais résolument celle d’une littérature amusante, jamais prise de tête et au parfum particulier : j’aime la manière dont l’auteur marie un décor très terroir façon vieille France à la science-fiction. Un peu comme si San Antonio ou Léo Malet s’étaient mis à faire de la SF. Cela sent bon le parler populaire et les petits hommes verts. Je sais, dit comme ça, cela peut faire peur, on pense irrémédiablement à « La soupe aux choux ». La comparaison s’arrête là, Soucoupes violentes est un livre poétique et désabusé, qui sait aussi distiller des émotions.
Ma note : 7/10
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